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À chacun son sport

Les bienfaits du sport pour le développement physique sont immenses. On le sait. Mais le sport participe aussi à l’éducation globale de l’enfant. Ecole de rigueur et de persévérance, le sport permet à l’enfant d’affirmer sa personnalité. L’enfant apprend à canaliser son énergie souvent débordante, il doit maîtriser ses impulsions et respecter de nouvelles règles de vie en collectivité. En somme, le sport est éducatif au sens large et avant tout un excellent moyen de se faire plaisir.

Laissez-le choisir !

Respectez avant tout ses désirs. Pas question de le traîner au cours d’aïkido sous prétexte qu’il est trop agressif ou de lui imposer des séances de natation parce qu’il doit redresser sa colonne vertébrale. Le sport doit avant tout être associé à un moment de plaisir. Conseillez-le, emmenez-le voir des matches et encouragez-le à choisir. Evidemment, il sera difficile de le motiver dans son choix si le sport pratiqué par toute la famille n’est autre que la télé !

Quel est le bon âge pour commencer ?

Voilà quelques années déjà que les plus petits (3 - 4 ans) ont eux aussi droit à leur sport : mini-tennis, baby-basket, mini-foot… Est-ce bien raisonnable et sans danger ? Si le sport est vivement conseillé et même indispensable à une croissance harmonieuse, il doit être pratiqué correctement, en tenant compte des spécificités de l’enfant et de son âge. Il est rare en effet qu’avant 5 - 6 ans un enfant puisse coordonner les mouvements nécessaires à la natation, par exemple.

« Maman, je ne veux plus aller au foot ! »

Que faire s’il veut abandonner au bout de deux mois ? Avant tout l’écouter et essayer de comprendre. Ce n’est peut-être pas un caprice mais le résultat d’un problème avec l’entraîneur ou les
copains. Parlez-en avec lui pour tenter ensuite de désamorcer la situation. Peut-être avez-vous un enfant qui se lasse parce qu’il consomme très vite. Passez des contrats avec lui du style : « Tu persévères jusqu’à la fin du premier trimestre, ensuite on avise. »

Le régime du petit sportif

Un enfant n’a pas la capacité d’un adulte de stocker les sucres indispensables à l’effort. Pour éviter tout problème d’hypoglycémie (trop peu de sucres dans le sang), surveillez son alimentation et, surtout, évitez le surmenage ! Respectez ses limites. Une compétition trop précoce ne se fera qu’à son détriment.

Privilégiez les sucres lents. Les céréales, les pâtes, le riz, le pain seront au menu et non les friandises et autres bonbons.

Respectez son rythme de sommeil. Un enfant a besoin de deux à trois plus de temps qu’un adulte pour récupérer.

Quel sport pour votre enfant ?

Tout dépend de l’âge. Pour un bébé et jusqu’à l’âge de 3 ans, on parle de psychomotricité à l’aide de gestes et de jouets adaptés ou de « gym câline » si les parents désirent participer à l’aventure. Un grand classique : les bébés nageurs qui découvrent ou plutôt redécouvrent le plaisir de l’eau.

De 3 à 6 ans : avec les premiers contacts scolaires, l’enfant apprend par le jeu à développer son adresse, son corps et ses relations avec les autres. La psychomotricité reste l’activité favorite mais la danse classique ou rythmique ainsi que certains sports bien adaptés à leur âge comme le baby-foot, le baby et mini basket, mini tennis, la natation sont également de rigueur.
De 6 à 11 ans : plein de vitalité, l’enfant commence à choisir les sports qui l’intéressent et qui vont l’aider à s’affirmer.
Vers 12 ans : Attention à la puberté et au corps qui change. Soyez vigilants, pas d’excès et encouragez les sports qui privilégient la communication avec les autres et le contact avec la nature.

* Sa personnalité vous indiquera également vers quel sport vous diriger, Timide, nerveux, sociable…autant de traits de caractère qui s’accommodent mieux avec un sport plutôt qu’un autre. En voici quelques uns.

Pour les timides et ceux qui n’ont pas trop confiance en eux :

L’équitation. Passion autant que sport, discipline autant que détente, l’équitation développe chez l’enfant l’endurance, la maîtrise de soi, la volonté et offre le précieux contact avec l’animal. Pas de contre-indications à la pratique de l’équitation si ce n’est une éventuelle fragilité au niveau de la colonne vertébrale ou une allergie. En somme, un sport qui fait l’unanimité au point d’être utilisé dans la rééducation de certains handicapés.

Les arts martiaux conviennent également aux timides qui y trouvent un moyen de s’aguerri. Les impulsifs y libéreront un trop-plein d’énergie.

Pour ceux qui sont dans la lune :

Danse, gymnastique, expression corporelle. La danse permet à l’enfant d’évoluer à son rythme et d’utiliser son corps comme moyen d’expression de son monde intérieur.

Pour les nerveux et les grands turbulents :

Ceux qui ont l’énergie à revendre, qui sont toujours en mouvement, passent d’une activité à l’autre et foncent souvent tête baissée…

Natation. Le sport complet par excellence. Elle sollicite à peu près tous les groupes musculaires et présente l’avantage d’être supportée par presque tout le monde, même les personnes souffrant des articulations par exemple. Excellente contre le stress, l’eau a, grâce à son effet de relâchement musculaire, un pouvoir calmant et relaxant. Les bébés peuvent également en profiter. Mais là encore, ne forcez pas. La natation doit rester un plaisir. Les contre-indications sont rares. Il y a le chlore, bien entendu, qui a d’ailleurs fait parler de lui ces dernier temps. On attend une étude approfondie à ce sujet. Mais aussi les affections nez - gorge - oreilles à répétition. Un avis médical s’impose alors.

Citons encore les sports d’équipe tels le rugby, le football ou le hockey sur gazon, excellents pour leur école de discipline et de vie en collectivité. On s’y dépense, on s’y défoule et quand on gagne c’est l’équipe et non l’individu.

Pour les « intellos », ceux qui aiment la réflexion :

L’escalade demande analyse, souplesse et précision. Qu’elle soit pratiquée en salle ou en montagne, voilà un sport d’équilibre et de technique, et non de force.

L’escrime nécessite dès le départ une grande maîtrise émotionnelle. Ce sport développe la vitesse de réaction, l’équilibre, la résistance ainsi que la souplesse et l’endurance. L’escrime se pratique dès l’âge de 8 ans.

Pour les individualistes fous de compétition :

Le tennis est à eux. Sport exigeant tant mentalement que physiquement, le tennis cultive la maîtrise de soi et le goût pour la compétition. A tel point d’ailleurs que trop souvent parents et entraîneurs confondent sport et compétition. Très vite l’enfant est soumis à trop de pression, conséquence : ça passe rarement, ou ça casse, plus souvent, avec les conséquences physique (fatigue, douleurs voire déformations) et à terme le dégoût du sport. Bref, inutile d’insister s’il ne veut pas faire de la compétition et ne surtout pas projeter sur lui vos rêves de grand sportif manqué…

Pour les originaux :

L’école du cirque. Quelles que soient ses aptitudes, chacun a sa chance de devenir funambule, acrobate, jongleur, équilibriste, trapéziste, clown…

Les centres multi–sports

Vous êtes indécis quant au choix du sport ? Les complexes sportifs communaux offrent l’avantage de proposer un éventail de sports suffisamment varié, d’être accessibles à tous même si vous n’habitez pas la commune et de pratiquer des prix très démocratiques. En outre, il vous évitera de devoir jouer au taxi tout l’après-midi…

Téléphonez au centre sportif de votre commune pour connaître les horaires et les prix des sports qui y sont pratiqués.

Et bonne détente !

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