Une journée sportive au sein de l’école - Une contribution concrète au socle commun
Les recommandations du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne définissent les compétences clés pour l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie.
La notion de socle commun est explicitée dans la loi sur l’avenir de l’École . Elle offre un cadre moderne à la définition des finalités de l’enseignement scolaire obligatoire.
Le socle commun, texte fondateur des apprentissages scolaires
Sa spécificité « réside dans la volonté de donner du sens à la culture scolaire fondamentale, en se plaçant du point de vue de l’élève et en construisant les ponts indispensables entre les disciplines et les programmes. Il détermine ce que nul n’est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé » . Il met fin au cloisonnement disciplinaire et les pratiques scolaires artistiques, culturelles et sportives y contribuent pleinement. Il est organisé en sept grandes compétences (cf. tableau page suivante) conçues comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à les mettre en œuvre dans des situations variées, mais aussi d’attitudes indispensables tout au long de la vie.
Le sport et l’éducation physique, école de la vie
Dépassement de soi, adaptation au milieu, confrontation à l’autre, expression esthétique ... chaque pratique sportive développe des compétences particulières. À l’école, les mises en œuvre sont adaptées : il « ne s’agit pas de proposer une copie des pratiques sportives de club, connues par les enfants, les familles, l’environnement social, les médias ... mais de traiter ces activités pour qu’elles soient adaptées aux enfants » . L’EPS, discipline d’enseignement obligatoire pour tous les élèves, doit donc proposer, tout au long de la scolarité, une programmation des pratiques physiques pour développer les capacités et ressources motrices et diversifier les activités sportives et artistiques. Elle contribue à l’éducation à la santé et à la sécurité. Elle éduque à la responsabilité et l’autonomie.
Les valeurs de l’olympisme
Dès 2001, le ministère de l’Éducation nationale avait clairement identifié les liens étroits entre les valeurs de l’olympisme et celles de l’École : respect de l’autre et des autres, respect de soi, entraide et solidarité, autonomie, loyauté, courage, effort, rigueur, persévérance …
La renommée des sportifs, le serment olympique, le code de l’arbitrage, la médiatisation d’une compétition, le symbole de la flamme ... sont autant de situations que les élèves découvrent grâce à la télévision. Il convient de s’appuyer sur ces exemples pour élaborer une réelle démarche éducative et formatrice.
C’est ainsi que, lors du Camp olympique de la jeunesse, le travail réflexif part de l’analyse d’une situation dont les élèves comprennent le sens (à partir d’une image, d’un extrait d’article). Ensuite ils illustrent dans une production (un texte, un dessin, une bande dessinée). Cette phase d’appropriation et conceptualisation précède la mise en jeu réelle qui s’exercera dans des situations précises (des rencontres sportives par exemple) et plus généralement dans la vie quotidienne de chacun.
Le sport devient alors un outil au bénéfice de la culture générale, support de l’acquisition de connaissances et occasion de les exercer.
Article extrait du supplément de la revue EPS1 n°137, pp.4-6. avec l’aimable autorisation des Editions Revue EP.S
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